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Partenariat/Le Cesec et le Cires signent une convention de partage 

 Par Brou François/afriquematin.net

Double événement  qu’ont vécu les membres  du Conseil économique social environnemental et culturel ce  mardi 1er aout 2017, à la salle des pas perdus.  En présence de représentants de Rois, de chefs coutumiers, de partenaires du monde universitaire, du système éducatif, de diplomate le président Charles Koffi Diby et son équipe viennent de jeter les bases d’une coopération inédite entre l’institution qu’il dirige et le Centre ivoirien de recherche économique et social (CIRES). Une rencontre qui a aboutit à la signature d’une convention et de partenariat. Cette première en Côte d’Ivoire a pour objectif de renforcer la fiabilité technique et scientifique des Avis qu’il est appelé à émettre pour le compte du Gouvernement. Dans son intervention introductive, le secrétaire général, N’guessan Kouadio Claude a indiqué que «  ce présent partenariat technique et scientifique entre le Cesec et le Cires devrait permettre au Cesec d’introduire une démarche  scientifique et technique dans sa gouvernance, en fournissant des données actualisées fiables pour les études, rapports et avis à émettre , d’enrichir les échanges thématiques en relation avec son activité dans le cadre des relations multilatérales nationales internationales ». Fierté du milieu de la recherche en Côte d’Ivoire qu’en Afrique subsaharienne, le Cires reste un véritable creuset de compétences qui regroupe d’éminents Enseignants et Chercheurs. C’est pourquoi,  il a plu au président Charles Koffi Diby de remercier le directeur du Centre ivoirien de recherche, l’ensemble de ses collaborateurs. «  Nous sommes à la quête de l’excellence, c’est pourquoi, nous nous rapprochons  des gens excellents, en particulier, vous, le Cires.  C’est pour cela que nous nous  sommes donnés, votre équipe,  de ne pas contenter de donner des avis de façon exclusive, mais de façon inclusive, c’est-à-dire, faire appel à des spécialistes, à d’autres chercheurs, à des compétences pour que ceux-là puissent nous accompagner dans la formulation de nos avis- de sorte  que ceux-ci soient assez partagés , pour qu’ensemble, nous puissions les soumettre à qui de droit. C’est l’objet fondamental et principal de la signature de cette convention pour que nous soyons désormais liés pour de bon. Je me réjouis sincèrement et je suis convaincu que mes pairs et mes collègues présents  ont adhéré et adhèrent ensemble- à cette coopération qui pour nous est très fructueuse », a-t-il noté avec beaucoup de satisfaction. En sa qualité de directeur général du Cires, le Dr Diarra Ibrahim a salué cette opportunité portant sur la signature de cette convention de partenariat. « Cette signature dénote de la confiance qui existe  entre vous et nous. Elle doit  se renforcer chaque jour davantage », s’est empressé de relevé. La seconde étape de cette journée fut la cérémonie de dédicace de l’ouvrage  intitulé « Analyse économique de l’éducation en Afrique subsaharienne ». Placé sous le parrainage  du président Charles Koffi Diby, le Dr Patrick N’gouan, l’un des co-auteurs, a  rappelé  à l’occasion que l’éducation est admise  comme le moteur de tout développement. Elle est prise en compte dans les sciences économiques par la théorie du capital humain au même titre que la santé. « En effet le financement de l’éducation est un investissement dans l’homme pour accroitre la performance et la productivité de cet homme », a-t-il indiqué.  A sa suite, le  Professeur Joseph Yao Yao, également co-auteur, a noté avec pertinence,  pour le public composé, outre de personnalités, de parents et d’amis, que cet ouvrage qui parle de l’économie de l’éducation, met l’accent sur l’économie en tant que science de la location des ressources. Expliquant l’importance de cet ouvrage, il a souligné que « l’éducation est comparée à la science qui étudie le comportement de l’homme dans l’acquisition de connaissance réelle ou matérielle, nécessaires pour vivre et savoir vivre. Ainsi, il apparait que l’éducation et l’économie ont des points de convergences que  sont l’acquisition des connaissances et leur allocation pour la satisfaction du bien-être de l’individu». A la lecture de l’ouvrage l’on peut  conclure qu’il donne l’opportunité et  l’accessibilité à un plus grand nombre de lecteurs, de s’en procurer vue le caractère humain économique et social qu’il traite. Témoin privilégié de cette dédicace, le représentant de l’Unesco, Diaby Malick, a,  au nom du Directeur général département Afrique de l’Unesco, Edouard Firmin Mtoko, salué et félicité la performance de ces deux sachants.

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