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Justice/Affaire GAH Arsène, Maire de Bangolo :Le Procureur clarifie la situation et met en garde

Guillaume AHI/afriquematin.net

Suivre ce lien pour voir le communiqué du procureur: communique concernant GAH ARSENE

Dans un communiqué dont nous avons reçu copie le 26 avril 2024, GAH Arsène, Maire de la commune de Bangolo et figure notable dans les affaires économiques ivoiriennes, a été arrêté, suscitant un vif débat quant au respect des procédures judiciaires et à la présomption d’innocence. Cette affaire, qui remonte à 2017, a connu de multiples rebondissements avant de culminer avec l’interpellation de GAH Arsène à l’Aéroport Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan en avril 2024.

Tout commence en novembre 2017, lorsque K. C, un opérateur économique, porte plainte contre la Société GG Ivoire Invest et son représentant légal, GAH Yemonli Arsène Roger, pour des faits présumés d’escroquerie s’élevant à un montant d’un milliard trois cent trente-six millions neuf cent trente-sept mille quatre-vingt-quatre (1.336.937.084) francs CFA. Cette plainte marque le début d’une longue saga judiciaire.

Selon le communiqué, en septembre 2019, GAH Arsène est formellement inculpé par le juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire, avec des conditions strictes telles que la remise de son passeport au greffe et des obligations de présentation périodique au cabinet du juge d’instruction. Cependant, la procédure judiciaire connaît un coup d’arrêt lorsque GAH Arsène ne répond pas aux convocations du juge. Face à cette situation, un mandat d’arrêt est émis en août 2022, marquant un tournant dans l’affaire.

Le 22 avril 2024, GAH Arsène est appréhendé à l’Aéroport Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan alors qu’il tentait de quitter le territoire national avec son passeport de service, violant ainsi les conditions de son contrôle judiciaire. Suite à cette arrestation, le juge d’instruction décide de révoquer le contrôle judiciaire de GAH Arsène et de le placer en détention préventive, conformément à l’article 160 du code de procédure pénale. Cette décision a déclenché une réaction vive de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), qui a dénoncé l’arrestation  de GAH Yemonli Arsène,  sans ménagement et exprimé des préoccupations quant au respect de la présomption d’innocence.

 Cependant, le procureur de la République a défendu l’arrestation en affirmant qu’elle était conforme à la loi pénale et n’était pas une atteinte à la présomption d’innocence.

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