Le viol d’une institutrice en fonction dans la Direction régionale de Bondoukou suscite actuellement une vague d’indignation en Côte d’Ivoire. Voici toute la vérité relaté par un des collègues de la victime.
J’ai caché le nom du collègue et le nom de l’école pour qu’il ne puisse pas être identifié
Ces événements tragiques ont eu lieu dans la DRENA de BONDOUKOU dans la nuit du mercredi 6 juin le jeudi 7 Octobre 2021
Il est 23h, Mme TZU entend un bruit, suivi d’un silence de mort. Elle pense aux animaux nocturnes et remet son drap dessus. 10 minutes plus tard elle entend un autre bruit dans la maison, dont l’intensité a doublé Elle se lève et se dirige vers la porte de sa chambre. Soudain, un homme avec une arme à feu et une machette pointe l’arme sur elle
Il lui demande de se taire, sinon elle n’a aucune chance de toucher son salaire mensuel La maîtresse a peur Elle ne sait pas quoi faire Elle ferme la bouche L’homme s’approche d’elle et lui dit de s’agenouiller
Elle marche en tremblant. Il tire une corde et attache les bras de la pauvre maîtresse. Puis il sort le scotch et le passe plusieurs fois sur sa bouche. Il fait croire au professeur qu’ils sont deux et dit : ” Elément , fais gaffe à la porte je vais la tuer et on gagnera du temps ” Il pose ses armes et fait quelque chose d’horrible jusqu’à 1h du matin !
[Ici vous pouvez rejeter l’information selon laquelle notre collègue a été victime d’un viol collectif] Après ce culte infernal, il lui attache les pieds, ferme la porte de la chambre et du salon de la maîtresse affaiblie et se confond avec le village. Elle essaie en vain de crier tu rampes pour faire du bruit à la porte Tout le monde dort ! Elle est blessée dans sa chair et dans son âme. Elle décide de garder le peu de souffle qui lui reste pour la matinée. Il est 6h du matin, elle entend le bruit du balai de la femme de son directeur. Elle essaie avec tout ce qu’elle fait touchée, faisant du bruit. Elle s’est étouffée. Elle est sur le point de s’évanouir
Heureusement, elle voit une assiette en porcelaine. Elle essaie de casser l’assiette pour faire plus de bruit. Elle continue “Maîtresse, maîtresse, maîtresse ” ! Elle entend la voix féminine de son proviseur Ouf ! Son proviseur enfonce les portes et demande à sa femme d’achever le pauvre professeur pour lui expliquer ce qui s’est passé
Après la déclaration, le directeur alerte le secrétaire général du MIDD du groupe local Sandégué, SG KESSÉDÉ. Il se rend directement au PPE D Il s’est enquis de la situation. Compte tenu de la gravité du crime, il a demandé la fermeture immédiate de ce 25 km de la ville de SANDÉGUÉ école à distance.
Il emmène le confrère à l’hôpital de Sandégué, fait une déclaration devant la gendarmerie et écrit une lettre de protestation à l’IEPP, que soutiennent le sous-préfet et le préfet de Sandégué et la DRNA de Bondoukou.
Le titre et le chapeau sont de la rédaction