Les événements s’enchaînent pour Serge Aurier. Expulsé vendredi à Toulouse (0-2), le défenseur latéral droit du PSG était présent ce lundi matin à la 30e chambre correctionnelle de Paris dans le cadre de son procès pour répondre de violences volontaires envers des policiers à la sortie d’une boîte de nuit, au printemps dernier (le 30 mai, à la sortie du Titty Twister, proche des Champs-Elysées). Arrivé vers 9h, l’ancien Toulousain a été fixé sur son sort sur les coups de 11h30. Aurier est condamné à deux mois de prison ferme. Mais le joueur n’ira pas en prison, la peine est aménageable. Soulignons également que la condamnation est supérieure aux réquisitions (deux mois de prison avec du sursis et TIG).
Aurier fait appel
« Je ne pense pas que la prison ferme soit adaptée », avait indiqué le procureur. En réalité, Serge Aurier, qui est resté sur sa version des faits, ne pouvait pas avoir de sursis puisqu’il a déjà été condamné quatre fois pour conduite sans permis, la dernière condamnation remontant à mai 2016 (trois mois de prison avec sursis). La défenseur du Paris Saint-Germain a également été condamné à 600 euros de dommages et intérêts pour les préjudices corporel et moral ainsi qu’à 1 500 euros de frais de justice.
Aurier a annoncé qu’il faisait appel de la décision par la voix de son avocate Me Claire Boutaud, qui estime que les preuves sont insuffisantes et que c’est le joueur et non l’homme qui a été jugé dans cette affaire où le Parisien est notamment accusé d’avoir asséné un coup de coude au thorax d’un policier de la BAC (Brigade Anti-Crimanalité).
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