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Exclusif ! ‘’Massacre des 07 femmes d’Abobo’’ : L’expert ivoirien apporte de nouvelles preuves du faux: ‘’Les victimes sont des personnages fictifs montés à partir de plusieurs images composées ‘’

Réalisé Par JM OPOKU depuis Londres

Vous avez affirmé dans un entretien qui nous est parvenu par l’intermédiaire d’un correspondant basé à Londres, démonstration et images à l’appui que la vidéo relatant les faits au sujet du ‘’massacre de 06 femmes à Abobo’’ est un film de fiction. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Il est bon de souligner avant toute chose que nous travaillons sur différents sujets qui nous sont soumis. C’est dans ce cadre que nous avons longuement expertisé cette vidéo témoignant de l’évènement. Il est ressorti de cette étude que la vidéo du ‘’massacre des 07 femmes d’Abobo’’ est un amas de montages d’images fictives, de mises en scènes et autres effets spéciaux imperceptibles à l’œil immédiat. Comme dans les dessins animés ou autres films truqués. La vidéo rendant compte du ‘’massacre de 06 femmes d’Abobo’’, est un produit sorti tout droit d’un studio. L’expertise de la vidéo démontre que le film est une  pure fiction. Nous sommes formels là-dessus.

C’est la vidéo elle-même qui l’indique. Sinon pourquoi produire une vidéo fausse sur un évènement prétendument réel et aussi grave ? Surtout que les images contenues dans le film auraient été tournées à chaud par un témoin des faits, dit-on. Témoin présenté comme un manifestant transformé pour la circonstance en vidéaste amateur ?

Comme nous vous l’avons confirmé la fois dernière, dans ce cas précis, il conviendrait de parler de manipulation. Si les images étaient vraies, ça aurait été le cas. On parle de manipulation quand des faits qui existent ou ont existé sont détournés à d’autres fins. Mais dans le cas de cette vidéo rapportant ‘’le massacre des femmes d’Abobo’’, les images sont fausses comme nous le démontre l’étude. Toutes les images contenues dans la fameuse vidéo sont un condensé de montages, de trucages pour donner les résultats que nous pouvons voir dans le film. Les victimes sont de faux personnages montés de toutes pièces dans un studio comme on peut le constater, par exemple, avec la victime sur l’image 1.

Sur les images suivantes qui montrent  deux parties du corps de la ‘’victime’’ couchée sur le ventre, l’on peut observer des preuves du montage à la limite du pagne et du T. Shirt. Au niveau de la hanche droite de ce personnage, à partir de l’emplacement de la colonne vertébrale, le bas du corps ne touche pas le haut. Entre les limites du T.Shirt et du pagne, on aperçoit le bitume au travers de cette zone découverte du corps où devrait logiquement apparaitre une partie de la hanche droite. La jonction entre les deux parties du corps (le bas et le haut) à partir de la hanche gauche se limite dans la zone de la colonne vertébrale. De la colonne vertébrale jusqu’à la limite de la hanche droite du personnage caractérisée par la pointe du pagne pourtant bien noué autour des hanches, c’est le vide entre les deux parties du corps. Cette ‘’morte’’ est donc un personnage avec un rein et une seule hanche. A contrario, toute la largeur du tronc de ce personnage se limiterait à la zone de la hanche gauche à la colonne vertébrale. C’est un collage mal effectué de deux images découpées qui met à nu cette grosse anomalie (images 2 et 3).

A l’image de ce faux personnage qui présente bien d’autres caractéristiques d’un être sorti d’un laboratoire de fiction, toutes les autres prétendues victimes dans la vidéo montrent des caractéristiques physiques inhumaines. Les femmes d’Abobo ‘’mortes’’ dans ce film sont de véritables mutantes.

L’étude réalisée à partir de centaines d’images capturées dans cette vidéo et minutieusement analysées, indique que les 07 puis ‘’6 femmes victimes du massacre des femmes d’Abobo’’ sont des extraterrestres. Des êtres hybrides composés de plusieurs parties de corps différents dont les positions, les jonctions  incohérentes souvent mal ficelées nous démontrent qu’elles ont été créées. Prenons par exemple, la victime recouverte de feuillages et de pagnes (image 4) jusqu’à être totalement camouflée. L’observation minutieuse, de ce personnage nous permet de  distinguer nettement deux bras totalement différents. L’un mince et d’un noir foncé, l’autre, bien robuste ou ‘’en forme’’ comme on le dit dans le jargon ivoirien, et d’un teint nettement plus clair. Ce personnage par ailleurs n’a pas de tête.

 Cette même ‘’victime’’ est extraordinaire. Elle est tout aussi vêtue, aux différents passages du film, de deux bas de corps nettement différents. L’un portant un pantalon noir avec une couture particulière sur le côté (image 5) et l’autre un jean bleu (image 6).

 

Dans l’entretien précédent, nous avons fait cas de la victime en T.Shirt à rayures vert et blanc. Un individu avec l’illusion d’une tête coiffée d’une tignasse créée au montage par un calque noir. Celui-ci est quelques fois modifié sur les rebords avec du calque blanc afin de produire les ondulations d’une coiffure selon les angles de vue  (images 7,8,9,10)

sous différents angles.

Sur l’image ci-dessous (11) diffusée dans la presse, ce même personnage sans tête et sans écharpe dans le film, a non seulement poussé une tête, mais porte aussi une écharpe noire montée dans la zone du cou. Ce qui n’est pas le cas dans la vidéo (voir les images précédentes).

Sur l’image 12 nous constatons que la nouvelle tête du personnage, est suspendue, bien au-dessus des chaussures des individus composant la prétendue assistance (Individus qui au passage sont tous des hommes majoritairement vêtus de jeans et de baskets). C’est la  preuve que ce personnage a été ajouté sur une autre image.

‘’ La victime’’ en jaune, par exemple, que l’on voit se relever puis se recoucher à un moment de la vidéo, est disposée dans une position nettement incohérente. Son ‘’bras’’ droit apparaît dans le dos à l’extérieur du buste alors qu’elle a l’épaule en dedans du corps (image 13).

Ce qui est impossible. En pareil cas, c’est-à-dire avec l’épaule en dedans, tout le bras droit devrait être en dessous du corps et ne serait pas visible dans son dos (image 14, démonstration).

A contrario, avec cette position du bras, l’épaule droite du personnage devrait apparaître sur le côté droit du corps pour faire voir le bras comme démontré sur les images de démonstration 15 et 16.

A moins que cette ‘’victime ait eu le bras droit cassé en petits morceaux. Ce qui n’est pas le cas comme on le constate sur la séquence de la vidéo ou ce faux personnage se relève puis se recouche en s’appuyant bien sur son bras droit (image 17 et 18)

Ce bras, de toute évidence, est un bras ajouté sur le ‘’corps’’.

Comme ces quelques exemples, toutes les prétendues victimes dans le film ont été montées de toutes pièces.

Comme mentionné dans le précédent entretien, cette vidéo a été réalisée par de véritables professionnels de la fiction pour rendre tout le faux contenu dans le film, aussi vrai que la réalité. Il a donc nécessité d’énormes moyens logistiques et financiers pour sa conception et sa propagande. Ses résultats se font encore sentir, puisqu’il est au cœur des passions entre ivoiriens et du procès qui se déroule en ce moment à la Haye.

Alors que le décor (le boulevard, les bâtiments, le convoi militaire etc), les manifestants et les victimes contenus dans cette vidéo… ne sont pas réels. A l’exception de quelques acteurs et encadreurs. Ce film a été réalisé à partir d’images truquées imperceptibles à l’œil immédiat. Il comporte des séquences qui n’ont rien à avoir avec une manifestation de femmes ou une manifestation tout court. Les séquences de courses sont effectuées essentiellement par des hommes (image 19 et 20) et des gamins. Elles sont intercalées par des images de femmes.  Ces hommes miment des scènes de provocation et de courses lors des répétitions pendant la mise en scène.

Au moment du ‘’carnage’’, le supposé manifestant vidéaste-amateur, reste campé dans une position fixe, alors que tout le monde court autour de lui pendant la débandade. La panique générale suscitée par les tirs ne le concerne pas. Les manifestants courent autour de lui en prenant soin de l’éviter. Il dispose d’une équipe de sécurité qui repousse tous ceux qui s’aventurent un peu trop près comme nous pouvons le constater sur l’image 21 et 22 avec la fillette en blanc et l’individu dont on aperçoit une partie du pantalon et une main. Ce dernier apparait furtivement sur la droite du preneur de vue puis intime l’ordre à la gamine presqu’au bout de sa course, de changer de trajectoire.

Les prises de vue ont été réalisées pour la plupart en hauteur bien au-dessus des prétendus manifestants, en plongée et en contre-plongée presqu’à la perfection. En réalité de tous les mouvements du film sont obtenus à partir de la composition de plusieurs images différentes comme dans les dessins animés. Quelques mises en  scènes ont été réalisées dans un autre décor puis transposées dans le décor du film monté en studio avec le boulevard, les bâtiments, le convoi militaire qui tous sont faux. Comme démontré dans l’étude. Nous n’avons rien inventé.

Ce film est un condensé de trucages obtenus par des experts en la matière ayant utilisé des techniques de films d’animation combinant des images inanimées et quelques scènes animées comme dans les dessins animés ou les films d’action à l’image des polars ou des films de guerre. Et ce n’est qu’infime aperçu de l’expertise que nous avons réalisée sur le film.

6-Si les éléments contenus dans cette vidéo sont faux, qu’en est-il des témoins et des parents des victimes, puisque c’est la principale preuve de la procureure Fatou Bensouda dans le procès contre l’ex président Laurent Gbagbo ? Qu’en est-il tout aussi de la défense des accusés qui n’a pas pu démontrer depuis 5 ans que cet évènement est totalement faux ?

Nous pensons avoir répondu a cette question auparavant. Nous n’avons pas de commentaires à faire là-dessus. Cependant, ce que nous pouvons ajouter en tant qu’analyste, notre travail s’est limité à l’expertise de ce film. Et les éléments qu’il contient sont faux. ‘’Le massacre 07 femmes d’Abobo’’, contenu dans la fameuse vidéo amateur n’a jamais existé. Les victimes sont de faux personnages. Tout a été produit dans un studio. Et, au risque de nous répéter, tout ce que nous venons de vous présenter n’est qu’un infime extrait des révélations contenues dans le document. L’étude nous a permis de démêler comment tout le montage a été réalisé. Pour le reste, il appartient à chacun d’en tirer les conclusions.

voir aussi (mettre le lien de l’article précédent pour rediriger en un clic le lecteur sur le précédent article)

http://www.afriquematin.net/depuis-londres-un-specialiste-revele-massacre-des-6-femmes-dabobo-cest-un-film-de-fiction/

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