Ce bilan est la conséquence du vieillissement de la génération des « baby boomers » ainsi que d’une épidémie de grippe particulièrement meurtrière.
L’an dernier, 606 000 personnes sont décédées en France, soit 12 000 de plus qu’en 2016, conséquence du vieillissement des « baby-boomers » nés après 1945 et d’une épidémie de grippe particulièrement meurtrière, selon une étude publiée lundi par l’Insee.
Le phénomène n’est pas nouveau : « En dix ans, (ce) nombre a augmenté de 14 % », souligne l’Institut national de la statistique, rappelant que 531 000 décès avaient été recensés en 2007.
Après le bond constaté en 2015 (+ 34 000), celui de 2017 conforte une tendance qui devrait durer « du fait de l’arrivée des générations nombreuses du baby boom (nées entre 1946 et 1974) à des âges de forte mortalité ».
Le bilan a en plus été alourdi par l’épidémie de grippe hivernale, qui « a entraîné un pic de décès exceptionnel en janvier 2017 », avec un total mensuel (67 000) « dépassé pour la dernière fois en décembre 1969 ».
L’âge moyen des personnes décédées l’an dernier était de 83 ans pour les femmes et de 76 ans pour les hommes.
L’âge médian était sensiblement plus élevé : la moitié des décès sont survenus au-delà de 87 ans pour les femmes et de 79 ans pour les hommes.