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Vamara Coulibaly donne les raisons de son retrait du congrès de l’UNJCI :
Nous avons pris part aux 9 ème congrès de l’Union Nationale des Journalistes de Côte-D’Ivoire (UNJCI) depuis l’ouverture le 16 Avril 2016. Nous avons participé à tous les travaux, notamment à la validation des textes, à la réflexion sur l’amélioration de l’UNJCI et c’est pratiquement au niveau donc des candidatures que nous avons décidé de poser au préalable un préavis par rapport à la validité de la candidature de Moussa Traoré.
Bien avant d’arriver au congrès, nous avons posé 7 questions. Nous avons soulevé ce problème au Conseil d’administration dirigé par Magloire Diop, et le conseil d’administration ne nous a pas donné de suite favorable. Nous nous sommes appuyés sur les textes de l’UNJCI. L’article 28 qui dit que quand un journaliste est blâmé, quand un journaliste est sanctionné il ne peut être ni électeur, ni éligible et je pense que c’est cet article qui s’applique à Traoré Moussa. C’est cet article qui devait s’appliquer à la candidature de Traoré Moussa et que le Conseil d’administration n’a pas eu le courage de faire.
Nous ne savons pas pour quelle raison mais nous osons penser que c’est par simple solidarité que le président du conseil d’administration qui lui aussi avait été sanctionné de la même façon pour détournement de fonds a donc voulu jouer la carte de la solidarité avec Traoré Moussa.
C’est pour cette raison, parce que le conseil d’administration a accepté de valider la candidature de Traoré Moussa que nous nous sommes retirés, suspendu notre participation à ce congrès car nous n’avons pas voulu nous rendre complice de cette forfaiture. Nous n’avons pas voulu nous rendre complice de cette violation des textes de l’UNJCI. Nous prenons donc a témoin l’opinion nationale et internationale pour dire que à la tête de l’UNJCI se trouve quelqu’un qui est complètement trempé dans une affaire de corruption. Que tous les partenaires qui voudront collaborer avec l’UNJCI y songent. Celui qui est à la tête de l’UNJCI est un corrupteur.
Au-delà de ça, il ya une décision de la cour suprême qui confirme la sanction.
Je voudrais inviter les journalistes à se mobiliser pour le combat de la crédibilité de l’UNJCI car c’est seulement à ce prix que les gens pourront nous respecter et notre corporation pourra être respectée.