Par Guillaume Ahi/afriquematin.net
Dans la culture populaire ivoirienne, les awoulabas sont de belles femmes avec des mensurations impressionnantes aux visages ronds avec une forte poitrine et une morphologie spéciale à la forme guitare. C’est ainsi qu’après avoir instauré plus d’une dizaine d’années ce concours de la reine de beauté nommé Awoulaba en Côte d’Ivoire, Géneviève Dahon vient d’être cooptée par l’international en sa qualité de présidente du Comité Reine Awoulaba d’Afrique (CORA) d’organiser au mois d’avril 2023 à Abidjan cet évènement.
Et de plus en plus des jeunes filles et jeunes dames, d’origine africaine, avec de l’embonpoint sont intégrées à ce concours dont le caractère est de valoriser la femme, de favoriser la mise en valeur de son physique et son morale , le respect d’elles-mêmes et des rondeurs dans la société.
Valoriser la femme africaine à travers sa beauté, son savoir-faire et son savoir-être, telle est la mission que la présidente du comité d’organisation de cet évènement s’est assignée. Pour elle, cette expédition à l’international est une occasion de faire la promotion culturelle de la Côte d’Ivoire.
Une occasion également d’encourager les rapports sociaux entre les différents États africains afin de consolider les liens de fraternité entre les populations, « en définissant le rôle central de la femme dans le développement de nos différents pays. C’est ainsi qu’on a décidé avec nos compairs de la sous-région d’organiser cette première édition de la Reine Awoulaba d’Afrique », souligne-t-elle.
De manière précise, des compétitions nationales auront lieu dans chaque pays respectif qui sera suivi de la finale dans la capitale d’un pays membre. « Il faut noter que la finale de cette première édition de Reine Awoulaba d’Afrique se déroulera à Abidjan », a-t-elle indiqué. Et le concept est déterminé par une candidate âgée de 21 à 40 ans, avec une taille minimum de 1,68m dosée d’un poids compris entre 70kg et 110kg.
S’agissant des innovations, Géneviève Danon précise que le concours ne reste pas que dans la dimension de l’exposition de la beauté, mais aussi l’apport social de ces femmes dans le tissu économico-social de nos différents pays.
« On aura donc un volet mentorat, où elles seront coachées dans le cadre de projets avec des marraines qui les encadreront dans ce sens. Il faut dire que cette innovation s’appliquera aussi bien dans les compétitions nationales qu’internationales. C’est vraiment une approche impactante qui permettra une nouvelle représentativité de la femme africaine dans le monde », a mis en lumière la présidente du Comité Reine Awoulaba d’Afrique (CORA).
À rappeler aussi que la première édition de ce concours, crée en 1980 a été remportée par Opportune Boua1.