La masturbation diminue le stress.
Chez l’homme comme chez la femme, se faire l’amour apaise, surtout si l’orgasme est atteint puisque notre cerveau libère encore plus d’endorphines, appelées hormones du plaisir. S’accorder cette douceur solitaire permet donc de relâcher nos tensions physiques et psychologiques.

Elle prévient la dépression.

Selon la sexologue Vanessa Forgues, les hormones libérées lors de la masturbation (ou lors des relations sexuelles) pourraient contribuer à améliorer l’humeur et à réduire les symptômes dépressifs.

Elle soulage la douleur.
Une étude publiée par The Journal of Sex Research affirme que l’autostimulation génitale augmente le seuil de tolérance à la douleur et produit un effet analgésique. La masturbation a le pouvoir, entre autres, de soulager les migraines.

Elle favorise le sommeil.
L’onanisme est un excellent somnifère. La sexologue Valérie Major recommande d’ailleurs cette pratique à tous ceux et celles qui ont besoin d’un petit coup de main pour s’endormir puisque, après l’orgasme obtenu grâce à la masturbation, notre corps se met dans un état de détente extrême. Notre rythme cardiaque et notre pression baissent, et notre sommeil s’approfondit.

Elle éloigne certains cancers.
D’après des chercheurs australiens, la masturbation complète chez l’homme, soit jusqu’à l’éjaculation, limite l’accumulation de liquide séminal dans les canaux prostatiques et prévient ainsi le risque de cancer. Chez la femme, l’orgasme, même obtenu en solo, provoque la libération d’ocytocine, une hormone qui protégerait du cancer du sein en éliminant les radicaux libres carcinogènes.

Elle prévient l’incontinence.
En contribuant à raffermir notre plancher pelvien (un groupe de muscles et de ligaments qui soutient la vessie), et ce, tant chez la femme que chez l’homme, la masturbation prévient l’incontinence urinaire.

Elle amoindrit les symptômes de la ménopause.
La sexologue Vanessa Forgues indique qu’une étude relative aux changements provoqués par la ménopause révèle que les femmes qui se masturbent ont davantage de libido, plus de plaisir et moins de douleur lors des relations sexuelles.

Elle est bonne pour le cœur.
Lorsque l’on se stimule sexuellement, notre rythme cardiaque augmente. Ainsi, le plaisir solitaire est bénéfique pour notre santé cardiovasculaire. Aussi, le plaisir ressenti fait monter notre taux d’estrogènes, hormones reconnues pour leur effet protecteur sur la santé du cœur.

Elle favorise la santé de notre cerveau.
La production d’adrénaline et de cortisol, deux substances qui agissent comme stimulants naturels de notre matière grise, augmente pendant la stimulation sexuelle, ce qui est bénéfique pour notre cerveau.

Elle booste notre système immunitaire.
Manfred Schedlowski, chercheur suisse à Zurich, a établi la preuve que l’activité sexuelle, même en solo, stimule positivement notre système immunitaire par l’augmentation de cellules T (globules blancs) qui, lorsqu’elles rencontrent des cellules contaminées par différents virus, pénètrent à l’intérieur de ces dernières et enclenchent un mécanisme d’autodestruction.

Merci aux sexologues

Valérie Major www.sexologueverdun.com

Vanessa Forgues www.infosexologie.wordpress.com